صلاح هاشم يكتب عن فيلم ” رفعت راسي للسماء” لندى رياض وأيمن الأمير ” في مهرجان ” كان ” 77
admin افلام, رئيسية, مهرجانات, نزهة الناقد 0
Salah Hashem at the 77th “Cannes” Film Festival
Diaries of the 77th Edition A Critic’s Journey: Reflections on Cinema and an Era
Today I watched the wonderful Egyptian film “I Raised My Head to the Sky” by Nada Riad and Ayman El Amir, or “Daughters of the Nile,” which is participating in the Critics’ Week showcase. It is a documentary film that tells the story of a group of Egyptian girls who lived together through the experience of forming a theater troupe, presenting their performances on the streets of the village of “Barsha” in Minya Governorate, in the deep interior of Upper Egypt. The film reveals the shattered dreams of these young Egyptian girls and the tragic conditions they live under, imposed on them by family, religious institutions, and traditions—not just in Barsha and Upper Egypt, but throughout the valley, the river, and the mountains.
It is an exceptional documentary with a realistic narrative approach, elevated by its artistry and cinematic quality. The river, flowing with a slow and melodious rhythm, asks when will salvation and liberation come from the grip of the medieval-like reality that dominates our country, characterized by backwardness, repression, and ignorance, which still prevails as we live in the 21st century. Is anyone listening to us?
Thank you to the filmmakers, who delighted us with “Daughters of the Nile” as they pose major existential questions in the great continent of Egypt, Mother of the World, in their beautiful film. They ask, overwhelmed by the injustice they face, that we raise our heads to the sky and pray for them and for all the daughters of the Nile.
Salah Hashem
—
Salah Hashem au 77e Festival de Cannes
Journal de la 77e édition Promenade d’un critique : Réflexions sur le cinéma et une époque
Aujourd’hui, j’ai regardé le merveilleux film égyptien “J’ai levé la tête vers le ciel” de Nada Riad et Ayman El Amir, ou “Les filles du Nil”, qui participe à la Semaine de la Critique. C’est un film documentaire qui raconte l’histoire d’un groupe de jeunes filles égyptiennes ayant vécu ensemble l’expérience de former une troupe de théâtre, donnant des représentations dans les rues du village de “Barsha” dans le gouvernorat de Minya, dans la profonde Haute-Égypte intérieure. Le film révèle les rêves brisés de ces jeunes filles égyptiennes et les conditions tragiques qu’elles vivent, imposées par la famille, les institutions religieuses, et les traditions—non seulement à Barsha et en Haute-Égypte, mais aussi à travers la vallée, le fleuve et les montagnes.
C’est un documentaire exceptionnel avec une approche narrative réaliste, sublimé par son art et sa qualité cinématographique. Le fleuve, coulant avec un rythme lent et mélodieux, se demande quand viendront le salut et la libération de l’emprise d’une réalité médiévale qui domine notre pays, caractérisée par le retard, la répression et l’ignorance, qui prévaut encore alors que nous vivons au 21e siècle. Quelqu’un nous entend-il ?
Merci aux réalisateurs, qui nous ont enchantés avec “Les filles du Nil” en posant de grandes questions existentielles dans la grande Égypte, Mère du Monde, dans leur beau film. Elles demandent, accablées par l’injustice qu’elles subissent, que nous levions la tête vers le ciel et priions pour elles et pour toutes les filles du Nil.
Share this post: on Twitter on Facebook on Google+